C’est chez moi et bientôt ce sera c’était chez moi

J'ai déménagé.

Paris, quai de la Loire, avril 2007 - août 2011.

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  • Panorama de mon balcon : le canal, les Orgues de Flandres, Montmartre et Paris qui s'étend. Paris, juillet 2011.

    Ce paysage, avec ses bonnes tranches d'horizon, c'est là que je vivais.

  • Coucher de soleil spectaculaire sur le Sacré-Cœur, une percée bleu clair dans les nuages gris bleuté. Paris, juillet 2011.

    Le Sacré-Cœur aimait s’y donner en spectacle,

  • Le crépuscule se reflète dans les fenêtres de l'immeuble d'en face. Paris, décembre 2010.

    ... quand ce n’était pas l’immeuble d’en face, vite apprivoisé.

  • Les Orgues de Flandres. Paris, avril 2007.

    Par-dessus les toits, les Orgues de Flandres lui lançaient quantités d’œillades.

  • Le balcon de ma voisine vu d'en haut grâce à l'échafaudage, quelques pots de fleurs, et l'ombre des barreaux du balcon. Paris, octobre 2009.

    Même en cage, il respirait.

  • La vue de mon balcon et son reflet dans la porte-fenêtre. Paris, juillet 2011.

    Car au-dessus des empilements de petites boîtes,

  • Soirée claire : le ciel, quelques légers nuages, et le montant de la porte-fenêtre. Paris, juillet 2011.

    ... il y avait l’espace.

  • Quelques rayons de soleil passent à travers un ciel plombé et font miroiter des gouttes de pluie sur la vitre. Paris, décembre 2010.

    Et bien d’autres trésors : certains jours, il ruisselait d’argent.

  • Le soleil du soir dore la porte de la cuisine, par la fenêtre on aperçoit le canal et le Sacré-Cœur. Paris, juillet 2011.

    A d’autres moments, il s’empourprait.

  • Mon appartement vide avant l'état des lieux : une porte vitrée ouverte, une grande pièce avec de la moquette, la baie vitrée, le balcon, la vue. Paris, août 2011.

    La porte se referme froidement.

  • Mon couloir dans le noir, seuls entrent quelques rais de lumière de sous les portes. Paris, août 2011.

    Le couloir siffle ses rais de lumière,

  • Le mur blanc de la cage d'escalier, les barreaux bleus de la balustrade et leur ombre. Paris, octobre 2009.

    ... le palier murmure quelques-unes de ses histoires.

  • La cage d'escalier avec ses rampes bleues. Paris, août 2011.

    Leurs échos tournent, les étages ronronnent.

  • Le grand ascenseur  se reflète dans son miroir avec ses parois chromées et ses néons. Paris, août 2011.

    L’ascenseur hoquette : il en a vu d’autres.

  • Le hall saisi au ras du sol : des pots de fleurs et les jambes d'une voisine en contrejour sur le reflet blanc du ciel, rayé des ombres des arbres. Paris, octobre 2009.

    Le hall regarde ailleurs – dehors, le Bassin.

  • L'entrée de l'immeuble, les portes vitrées reflètent le bassin de la Villette et les Orgues de Flandres, une porte se referme sur une voisine et un homme accroupi à l'intérieur. Paris, mai 2009.

    Bientôt le calme miroitera.

  • Ombres des arbres et de l'échafaudage sur le mur blanc de l'immeuble voisin. Paris, octobre 2009.

    La lumière flottera.

  • Le quai de la Loire, pavé puis sable, une passante, le bassin, des bateaux, les arbres du quai de Seine, et en travers, l'ombre allongée d'un arbre. Paris, mai 2011.

    La nature se déploiera.

  • Une petite fille monte en courant la rampe pavée et se précipite dans l'ombre du parvis de caillebotis devant la résidence universitaire du quai de la Loire. Au fond, les immeubles de la rue de Crimée prennent le soleil. Paris, octobre 2009.

    Les chemins ondoieront.

  • A l'angle du quai de la Loire et de la rue de Crimée, les pavés brillent au soleil, les ombres des passants et des poteaux s'allongent. Au fond, un terrain vague à l'herbe et aux coquelicots éclatants. Paris, mai 2011.

    Les coquelicots pousseront sauvagement.

  • Une des roues qui permettent de lever le pont de Crimée, et derrière, la balustrade de la passerelle pour piétons. Paris, septembre 2008.

    Ici, le pont pompera toujours.

  • Sous des bâches jaunes, étal de maraîcher au marché Joinville : tomates, nectarines, melons... Paris, juillet 2011.

    L’été reviendra.

  • Cantine chinoise rue de Joinville, la serveuse en contrejour, un miroir qui reflète la vitrine. Dans la rue, un homme montre quelque chose en l'air, et l'enseigne d'un autre restaurant, la Villa de Chine. Paris, août 2011.

    Discrètement.

  • La façade ensoleillée de l'école de la rue Tandou. Paris, juillet 2011.

    L’école ne bronzera pas.

  • Reflet dans la devanture d'un restaurant : un homme assis sur le banc devant une des bouches de métro Laumière. Paris, juillet 2011.

    La pizzéria enviera d’autant les passagers du banc.

  • Un quai de la station de métro Laumière. Paris, mai 2009.

    Chez moi, ce sera ailleurs. Je suis partie.

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